Résumé du chantier collectif du 7 au 9 avril 2012
Dans la prolongation du chantier de cet hiver, cette session a connu une participation nombreuse et éclectique, et ça nous a réjouis.
Entre les locaux, ceux venus de Région Parisienne, et les copains d’autres lieux, nous nous sommes quand même retrouvés une trentaine à manger le midi (enfants compris).
Apparemment, les activités proposées étaient suffisamment variées pour que chacun, petits ou grands, trouve sa place:
-un beau poste démolition sur la ruine principale,
-trois postes pierres sèches sur des murs de faysse,
-une construction de barrière pour protéger le potager des sangliers,
-un nettoyage et un embellissement des oliviers,
-les finitions sur la maçonnerie du deuxième bac de phytoépuration et son remplissage,
-un approvisionnement en fumier pour les plantations futures,
-et toujours le gros poste vie quotidienne (forcément à 30 ça fait des bouches à nourrir).
Les premières arrivées ont eu lieu dès le jeudi soir, avec les aficionados du stop à l’ancienne. D’autres sont arrivés dans la nuit (c’est l’attrait du stop), rejoints le vendredi par le gros des participants.
Nous avons profité de l’après midi pour chercher le matériel manquant (échafaudage de JF). Première soirée pour se retrouver.
Samedi, entre chantier et marché le matin, le soleil laisse la place à la pluie, ce qui n’arrête qu’à peine le travail. On en profite pour réunir le CA.
Dimanche, le soleil est de retour, ça s’active un peu partout et ça avance. En soirée, les copains de Payzac déboulent après le vide grenier. Tour des postes pour se rendre compte des réalisations, et soirée pizzas.
Le lundi est réservé au rangement et aux départs: direction Paris pour l’exposition à l’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris la Villette…
LA DÉMOLITION
Depuis l’arrachement d’un pignon de la ruine principale, un pan de mur restait en suspend.
Une première phase de travaux avait permis de recréer une partie du chaînage, mais il restait un danger bloquant les interventions.
L’angle en porte-à-faux, ainsi que le mur déversant, ont donc été démontés.
Lors de la création du bassin, les terres en surplus avaient été stockées pour aplanir l’entrée. Pour les retenir, un muret a été construit.
Il complète l’aménagement de la zone avec l’abri de la pompe à bras.
Le mur du potager
Ce mur borde une ancienne rampe reliant le chemin aux terrasses hautes.
Etant donnée la participation, nous avons ouvert ce chantier pour délester les autres postes. Dans le temps imparti, seules les premières démolitions ont été réalisées. Elles permettent de voir l’ampleur du travail, et de programmer la reconstruction sur une autre action (stage…).
-un passage vers la nouvelle serre,
-un escalier reliant les terrasses de « camping » aux sanitaires.
Dans la foulée, la zone démontée a été prolongée par deux fois, c’est donc une bonne longueur de mur qui sera remise à neuf.
Les travaux réalisés laissent déjà entrevoir l’aspect que prendra le chemin une fois restauré entièrement.
Ayant récupéré d’anciens volets coulissants, nous avons commencé à en faire une barrière fixée sur piquets.
Notre vieux matériel n’ayant pas résisté à Stéphane « brise-fer », la barrière reste en suspend…
La terre autour des troncs a été grattée, amendée par du compost, recouverte d’écorces de pin pour limiter les mauvaises herbes et retenir l’humidité.
L’effet d’ensemble est réussi: la vingtaine de cercle, et quelques variantes, agrémentent cet espace en hauteur, proche des lieux de vie (terrasse du marabout, cuisine…).
-réaliser les chicanes rallongeant le parcours de l’eau (et donc les effets filtrant et épuratif),
-remplir le bac de pierres et de sable dans lequel seront plantés les végétaux épuratifs et oxygénants,
-poser une dernière couche de quartz embellissant la finition, et mettant l’eau hors de portée des moustiques qui viennent y pondre.
Une partie sera répandue sur les dernières terres défrichées. Nous espérons ainsi favoriser leur transformation en prairie. L’autre sera conservée pour les futures plantations.
Approvisionnement non sans surprise puisque le véhicule, dans un premier temps chargé jusqu’au plafond, a du être en partie vidé, pour finir avec un pneu crevé!